Bilan du gouvernement : El Othmani contre-attaque sur le flanc gauche

Présentant son bilan devant le Parlement, le Chef du gouvernement a fait de sa présentation un moment politique par excellence, où tout en listant ses réalisations, il a tenté d’envoyer des messages à ses adversaires politiques. Sa ligne : faire un focus sur les réalisations sociales qu’il qualifie d’inédites pour faire tomber à l’eau l’étiquette ultra libérale que ses opposants tentent de lui coller.

Bilan du gouvernement : El Othmani contre-attaque sur le flanc gauche

Le 6 juillet 2021 à 19h59

Modifié 7 juillet 2021 à 7h54

Présentant son bilan devant le Parlement, le Chef du gouvernement a fait de sa présentation un moment politique par excellence, où tout en listant ses réalisations, il a tenté d’envoyer des messages à ses adversaires politiques. Sa ligne : faire un focus sur les réalisations sociales qu’il qualifie d’inédites pour faire tomber à l’eau l’étiquette ultra libérale que ses opposants tentent de lui coller.

Le Chef du gouvernement a présenté ce mardi 6 juillet le bilan de son équipe devant les deux chambres du Parlement. En deux heures, Saad Eddine El Othmani a listé l’ensemble des réalisations de son gouvernement, considérant comme il l’a déclaré aux députés et conseillers, qu’il ne s’agit pas là du bilan d’un seul parti, ou de quelques ministres, mais d’un gouvernement avec toutes ses composantes. Un bilan qu’il qualifie de « positif », voire « d’inédit » et dont il se dit « fier ».

Sur l’ensemble des projets et mesures contenues dans le programme gouvernemental validé en avril 2017, Saad Eddine El Othmani avance que 69% des objectifs ont été atteints. 24% des mesures programmées sont en cours d’exécution. Tandis que 2% des mesures du programme gouvernemental viennent d’être lancés. Seuls 5% des objectifs de départ, dit-il, n’ont pas été atteints. Soit un taux de réussite selon lui de 95%...

« Nous sommes un gouvernement social par excellence »

Mais au-delà du simple listing bilantiel de ce qui a été réalisé ou non, Saad Eddine El Othmani a fait de cet exercice de bilan, dont il a été l’initiateur vis-à-vis du Parlement, une occasion politique pour se positionner, répondre à ses adversaires politiques et prendre le train du nouveau modèle développement qui a fait du social et de l’humain une priorité pour le développement du pays.

Le Chef du gouvernement a ainsi consacré une bonne partie de sa présentation au volet social, déclarant que son exécutif a été « un gouvernement social par excellence ». Un axe qu’il a développé en profondeur, répondant sans le dire directement aux partis de l’opposition qui ont fait de l’ultralibéralisme de l’équipe El Othmani leur principale ligne d’attaque, pour la faire tomber, se présentant comme l’alternative sociale qui répondra mieux aux enjeux des cinq prochaines années.

Conscient visiblement que l'enjeu principal des prochaines élections se jouera sur cette ligne de démarcation, El Othmani a anticipé le coup, en mettant en avant tout ce que gouvernement a réalisé dans les domaines sociaux. A commencer par l’éducation, domaine où El Othmani parle d’une « révolution », avec notamment le passage de la loi-cadre sur la réforme de l’éducation et la nomination d’une commission de suivi de cette réforme.

Une révolution légale, mais budgétaire plaide-t-il, puisque le budget de l’éducation a progressé durant son mandat de 33% passant de 54 à 72 milliards de dirhams, avance-t-il, pas peu fier. Un effort budgétaire « inédit » dans l’histoire du Maroc, lance El Othmani, et qui s’est poursuivi selon lui en 2020 et en 2021, deux années de crise où les recettes fiscales ont fondu comme neige au soleil.

Cet effort budgétaire s’est matérialisé, explique El Othmani, par l’augmentation des postes budgétaires créés dans le secteur. La moyenne de recrutement dans le secteur étant passée, selon lui, de 7.000 postes par an entre 2014 et 2016 à 20.000 postes entre 2017 et 2021.

« Les 20.000 sont une moyenne. Nous avons par exemple en 2017 affiché un chiffre record avec la création de 32.000 postes. Au total, ce gouvernement a recruté plus de 89.000 professeurs et enseignants, soit une progression de 32% par rapport au mandat d’avant », recense le chef du gouvernement.

Cet effort budgétaire, explique-t-il, s’est également traduit par une massification des programmes d’encouragement de la scolarisation des enfants. Il cite en cela l’exemple du programme Tayssir, dont le nombre de bénéficiaires est passé de 700.000 à 2,4 millions d’enfants sous son mandat. Un mandat qui a connu également, selon lui, une baisse sensible de la surcharge des classes, avec un taux d’à peine 13% actuellement dans les classes primaires contre 48% en 2016. Idem dans le secondaire où le taux de surcharge est passé, selon El Othmani, de 22% en 2016 à 4,7% actuellement.

Des éléments qui ont abouti à des résultats concrets selon le Chef du gouvernement : le taux de scolarisation ayant dépassé les 99% contre 98% en 2016 dans le cycle primaire, et est passé de 88% à 94% dans le cycle secondaire (Collège et Lycée).

L’argent mobilisé a également permis d’accélérer le chantier de généralisation du préscolaire pour les enfants de 4 à 5 ans. Sur le 1,4 million d’enfants de cet âge, 900.000 sont intégrés aujourd’hui dans le préscolaire, soit un taux de 72,5%. En 2016, ce taux n’était que de 50%, compare El Othmani.

« L’objectif de départ a été d’arriver à 100% en 2027. Si on avait continué sur ce rythme, cet objectif se serait réalisé en 2023, ce qui montre la vitesse d’exécution de ce programme », lance le Chef du gouvernement.

Et de poursuivre sur sa lancée, en évoquant les réalisations dans le supérieur et la formation professionnelle où beaucoup de moyens ont été mis, selon lui. Exemple de l’institution de bourses pour les stagiaires de l’OFPPT, une première au Maroc. Des bourses dont bénéficient actuellement 44.000 jeunes pour une enveloppe de 165 millions de dirhams. Quant au supérieur, le système des bourses a été élargi à 415.000 étudiants, contre 329.000 en 2016. Des efforts, parmi d’autres, qui ont permis aux universités d’afficher un taux de scolarité de 42% (pour les 18 à 20 ans), contre 32% il y a cinq ans.

« Avec ce taux de 42%, on est proche de la moyenne mondiale qui est de 45%. Un objectif que l’on peut atteindre facilement en 2023 si on continue sur cette lancée », précise Saadeddine El Othmani.

« Des réalisations inédites dans la santé »

Difficile de se présenter comme un gouvernement social sans parler de santé. Et c’est ce que Saad Eddine El Othmani a fait, en enchaînant directement avec les réalisations de son gouvernement dans ce secteur. Et là encore, El Othmani qualifie son bilan d’inédit.

Il présente pour cela quatre indicateurs quantitatifs et qualitatifs. Comme l’augmentation du nombre de postes budgétaires créés, qui est passé de 1.700 postes par an durant le dernier mandat, à 4.000 postes par an sous El Othmani. Un chiffre qui est passé, selon lui, à 5.500 postes en 2021, malgré la crise du Covid et le manque de ressources publiques.

Autre indicateur : la progression de 25% du budget alloué à la santé publique entre 2016 et 2020, secteur qui représente désormais 7,27% du budget général de l’Etat, avance El Othmani. Un chiffre qui reste toutefois loin de l’objectif affiché initialement qui est de 10%, avoue le Chef du gouvernement, qui parle aussi de l’amélioration de la qualité du service rendu au citoyen et la baisse des prix de plus de 1.500 médicaments les plus consommés…

Et pour couronner le tout, El Othmani évoque le grand chantier de l’élargissement de la protection sociale et de l’assurance maladie qui permettra à 22 millions de Marocains d’être couverts dans les cinq prochaines années. Un chantier royal, que le gouvernement a, selon lui, vite transformé en loi qui a été votée au Parlement, avec des instruments d’exécution clairs.

A côté de ces mesures et politiques transverses, El Othmani a listé également un certain nombres de mesures qui ont ciblé des niches en particulier, comme les femmes en situation de vulnérabilité ou les personnes en situation de handicap, qui sont servis par le fonds de cohésion sociale, dont le champ d’action a été élargi, explique le Chef du gouvernement.

Là aussi, El Othmani parle de réalisations « inédites », comme le doublement du budget de ce fonds qui est passé actuellement à 9,5 milliards de dirhams. De l’argent qui a servi à élargir la base des bénéficiaires des programmes portés par ce fonds, comme les aides aux veuves, dont le nombre est passé à 111.000 durant son mandat contre 60.000 en 2016 .

Idem pour les personnes en situation de handicap dont l’accès à la fonction publique a été facilité, avec le recrutement de 651 personnes diplômées, soit 40% du nombre de chercheurs d’emplois dans cette catégorie. Et ce par l’instauration d’un quota de 7% réservé aux personnes en situation de handicap dans les concours à l’accès à la fonction publique.

« On a tout fait pour améliorer le pouvoir d’achat des ménages »

Tournée sur le social, la présentation d’El Othmani bifurque sur le pouvoir d’achat des ménages, autre axe où son gouvernement est attaqué. Il signale sur ce registre que son gouvernement a tout fait pour améliorer le pouvoir d’achat des classes pauvres et moyennes, « contrairement à ce que certains prétendent », lance-t-il.

Il cite pour cela l’exécution des engagements pris lors du dialogue social entre syndicats, gouvernement et patronat et qui s’est traduit par une hausse de 400 à 500 dirhams des salaires dans la fonction publique (selon l’échelle) sur trois tranches. Une mesure qui coûte à l’État 14,25 milliards de dirhams. Idem pour le secteur privé où le SMIG, explique El Othmani, a été augmenté de 10%, en deux tranches de 5% chacune, ainsi que l’augmentation de 100 dirhams des prestations familiales par enfant, pour les salariés et les fonctionnaires.

Et pour démonter le discours de la baisse du pouvoir d’achat porté par l’opposition, El Othmani va jusqu’à s’approprier une réalisation qui ne relève pourtant pas de ses prérogatives : la maîtrise de l’inflation, domaine réservé à Bank Al Maghrib.

« Nous avions dans notre programme comme objectif de limiter l’inflation à 2%. On a fait mieux, puisque ce taux n’a pas dépassé le 1% durant notre mandat. Ce qui montre que nous avons veillé à sauvegarder le pouvoir d’achat des ménages », avance-t-il.

Ces mesures et ces chiffres ne sont pas selon lui des choses abstraites, mais ont eu un réel impact sur le niveau de vie des Marocains et la baisse du taux de pauvreté et de vulnérabilité dans la société, explique El Othmani.

« Le taux de pauvreté est passé de 4,8% en 2013 à 1,7% en 2019, avant le Covid. Le taux des personnes en situation de vulnérabilité économique a également baissé considérablement passant de 12,5 à 7,3%. Et ce ne sont pas nos chiffres, mais ceux du HCP », énumère El Othmani.

Et d’ajouter, en se référant toujours aux chiffres du HCP, que « le revenu des 20% de familles les plus pauvres a augmenté de 3,5%. Et il a progressé de 2,5% pour la classe moyenne. Ce qui a fait baisser le niveau de l’indicateur GINI qui calcule le niveau des disparités sociales à 38,5% contre 39,5% en 2016, soit son plus bas niveau depuis 20 ans », lance El Othmani.

Discrimination positive en faveur du monde rural

Et tous ces acquis, le monde rural a été le premier à en bénéficier, ajoute El Othmani, histoire de ne pas faire l’impasse sur les disparités territoriales. Il confie ainsi que son gouvernement a fait un gros effort pour améliorer le niveau de développement dans les campagnes, en consacrant un budget « inédit » de 27 milliards de dirhams au seul programme de désenclavement des zones rurales.

« Nous avons construit 9.000 km de routes rurales. Et 3.000 km sont en cours d’exécution. Nous avons construit ou mis à niveau plus de 3.500 établissements scolaires et 390 centres de santé. Nous avons également instauré une politique de discrimination positive en faveur du rural, au niveau de tous les programmes gouvernementaux », explique El Othmani.

Sur Tayssir par exemple, El Othmani confie que 80% des bénéficiaires sont des familles du monde rural. Idem pour le programme 1 million de cartables, dont 62% des bénéficiaires sont des ruraux. 65% des nouveaux établissements scolaires construits au Maroc ces 5 dernières années sont situés dans le rural. Et 94% des nouvelles cantines scolaires mises en place dans les écoles ont concerné des établissements situés dans le monde rural, énumère le Chef du gouvernement.

Cette politique sociale du gouvernement qu'El Othmani veut mettre en avant à la veille des élections législatives a porté également sur le logement.

« De 2017 à 2020, nous avons construit plus de 600.000 logements pour faciliter l’accès au logement aux populations pauvres. Nous avons atteint 77% de l’objectif initial qui était de 800.000 logements, mais nous continuons de travailler et cet objectif peut être encore atteignable », souligne-t-il.

"Gouvernement social par excellence", comme il a répété à plusieurs reprises, l’équipe El Othmani a été selon son chef initiatrice de grandes réformes structurelles, qui engageront l’avenir du pays. Il cite en cela quatre programmes : la loi cadre sur l’éducation, la loi cadre sur la fiscalité, la réforme des établissements publics et le programme de soutien aux femmes.

Restant toujours dans le registre de l’inédit, El Othmani insiste sur la production massive de son équipe, qui a fait valider 1.036 projets de loi, dont 330 projets sont passés au Parlement. « Un record inédit », selon lui.

Business & Economie : satisfecit général d’El Othmani

Tout cela accompagné, comme le dit le Chef du gouvernement, d’un grand effort pour faire évoluer le modèle économique du pays, à travers l’amélioration du climat des affaires et la progression réalisée par le Maroc dans le classement doing business.

« Nous sommes passés du 60e rang au niveau mondial en 2016 au 53e rang en 2019. Le rapport Doing Business n’est pas sorti en 2020, mais nous sommes sûrs que nous allions être au moins au 47e rang en 2020 si la Banque mondiale avait publié son rapport. Ce qui nous met parmi le top 50 des économies mondiales en termes de climat des affaires », rappelle El Othmani.

Une réalisation qui n’est pas venue par hasard selon lui, mais qui a été la conséquence de réformes profondes dans plusieurs domaines : administration, justice, fiscalité, corruption

Il fait un focus en cela sur la grande réforme des CRI qui a été réalisé sous son mandat et qui a vite donné des résultats : dès l’exécution de la réforme en 2019, nous avons remarqué une augmentation de 24% des projets d’investissements admis par les CRI, soit un total de 1 499 projets. Plus de 21 000 entreprises ont été créées depuis, avec une durée moyenne de création de 9 jours contre plus de 20 jours auparavant. Et ça va s’accélérer les prochaines années », annonce-t-il.

Ces réformes ont également permis au Maroc d’attirer davantage d’IDE et de rester une des destinations favorites pour les investisseurs étrangers. El Othmani donne un chiffre : le montant moyen des IDE reçus par le Maroc de 2016 à 2019 a atteint les 38 milliards de dirhams, contre 33 milliards entre 2007 et 2016. « Et même pendant le Covid, le Maroc a attiré 15 milliards de dirhams d’IDE. Ce qui montre la confiance des investisseurs en notre économie, en sa résilience ».

Autre indicateur présenté par El Othmani : la baisse du nombre de faillites, et ce malgré la crise du Covid. « Les faillites en 2020 ont été limitées à 6.600 cas, contre 8.400 en 2019 et 7 900 en 2018, soit une baisse de 22%. Cela est dû à la résilience de notre économie mais aussi à la batterie de mesures décidées par le gouvernement pour gérer cette crise », explique le chef du gouvernement.

Une politique contracyclique qui a permis selon lui d’éviter la destruction de plus 70% des emplois menacés. Un chiffre de la BAD, précise El Othmani.

Et sur l’emploi justement, El Othmani a présenté un bilan pour le moins rose, en parlant encore une fois d’un bilan « inédit ». Il explique ainsi que son gouvernement a créé de 2017 à aujourd’hui 42.000 postes en moyenne par année dans la fonction publique, « soit le double de ce qui a été créé par tous les précédents gouvernements », tonne El Othmani.

Des créations d’emplois qui ne sont pas accompagnées de sorties massives à la retraite, insiste-t-il.

« Nous n’avons pas fait que du remplacement. Le ratio des sorties à la retraite par rapport aux créations nouvelles a été de 46% contre 57% auparavant. Nous avons créé le double des postes vacants après les départs à la retraite. C’est tout le contraire de ce qui se passait dans les anciens gouvernements », explique le Chef du gouvernement.

Il évoque également les avantages accordés au secteur privé pour faciliter les embauches, comme les mesures d’exonération de l’IR pour le recrutement de 10 personnes à un salaire de moins de 10.000 dirhams, ou encore l’exonération de l’IR pour le recrutement des doctorants. Ainsi que l’amélioration du cadre de l'auto-entrepreneur, statut qui a connu un « beau succès », selon El Othmani.

Tout cela s’est traduit concrètement, selon El Othmani, par la baisse du taux chômage comme le signale le HCP. « Sous notre mandat, et avant la crise du Covid, le taux de chômage avait baissé d’un point, passant de 10,2 à 9,2%. Nous avons également atteint en 2019 le niveau de chômage le plus bas historiquement en milieu urbain. Mais avec la crise du Covid, le chômage est monté à 11%. Un niveau honorable quand on se compare aux autres pays de la région de la méditerranée. Car le niveau théorique du chômage aurait dû être de 14%. Nous avons à travers les politiques et les mesures prises pour contrer la crise limité la casse et sauvegardé 71% des emplois qui étaient menacés », souligne El Othmani, qui finit son exposé par les succès réalisés par la politique d’accélération industrielle, le plan Maroc Vert et les autres stratégies sectorielles (infrastructure, énergie, eau…) menés par le gouvernement.

Une présentation qui montre que El Othmani a voulu délibérément mettre l’accent sur le social pour contre attaquer ses adversaires de l’opposition qui accusent son gouvernement d’avoir mené des politiques ultralibérales inspirées de la théorie du ruissellement, qui ont bénéficié aux riches et appauvri les classes défavorisées et moyennes.

Une contre-attaque par le flanc gauche qui donne le ton des axes de la future campagne qui sera menée par le PJD qui compte toujours, malgré sa crise interne et l’usure du pouvoir, sur son ancrage territorial et la fidélité de sa base et sympathisants pour arriver premier aux législatives de septembre et trôner, pour la troisième consécutive, sur le paysage politique et gouvernemental.

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