Financements innovants : les explications du ministère des finances
12 MMDH sont attendus des financements innovants, permettant de contribuer au budget de l'Etat. Fouzi Lekjaâ a apporté plus de précision sur la nature de ces financements. Il s'agit essentiellement d'une monétisation des actifs de l'Etat.
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Rédaction Medias24
Le 31 octobre 2021 à 16h31
Modifié 1 novembre 2021 à 8h2312 MMDH sont attendus des financements innovants, permettant de contribuer au budget de l'Etat. Fouzi Lekjaâ a apporté plus de précision sur la nature de ces financements. Il s'agit essentiellement d'une monétisation des actifs de l'Etat.
Les financements innovants, une notion introduite par Mohammed Benchaaboun, sont de retour dans le projet de loi de Finances 2022.
Il est prévu la mobilisation de 12 milliards de DH (MMDH), dans le cadre de mécanismes de financements innovants. Un montant qui n'a pas changé, depuis l'introduction de ce concept comme source de financement, dans le budget général de l'Etat.
L'innovation dans la recherche de financements a été expliquée tantôt par le partenariat public-privé, tantôt par une sorte de monétisation des actifs de l'Etat, dans le cadre d'une gestion active du patrimoine public.
Le ministre délégué chargé du budget a apporté quelques précisions dans sa réponse en commission des finances, à la chambre des représentants, ce vendredi 29 octobre.
Pour le duo Fettah-Lekjaâ, "l’État a investi dans un actif depuis l’indépendance. La valeur de cet actif est aujourd’hui estimée à des centaines de milliards de dirhams sans que l'Etat n'en profite".
"On a décidé de fluidifier les actifs qui ont la maturité nécessaire. On a démarré avec les institutionnels comme la CDG, la CMR,…, nous ne sommes même pas encore arrivés au privé, pour parler de privatisation", répond Fouzi Lekjaâ aux parlementaires ayant critiqué ce mécanisme.
"Le principe est de fluidifier avec les actifs matures, le Marché financier", poursuit-il. "Ils (les institutionnels, ndlr) nous donnent la contrepartie et nous on opère l’amortissement sur une maturité de 25 ans. Et cet argent on l'investit dans le projet de tunnel du Tichka, ou des barrages et le financement de la politique de l’eau qui nécessite 50 MMDH,…", ajoute le ministre délégué chargé du budget.
"C’est un choix technique simple. Nous avons le choix entre un actif qui est là sans rien en faire ou bien, trouver le mécanisme pour le fructifier avec la contribution des institutionnels", ajoute-t-il.
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