Sahara: après un long silence, l'Algérie demande un retour à 1991...
Près de 48 heures après l'adoption de la résolution 2602 du conseil de sécurité au sujet du Sahara, l'Algérie est sortie de son silence. Un timing qui tranche avec l'engagement sismique du pays voisin, en faveur du polisario avant le vote de cette résolution.
Sahara: après un long silence, l'Algérie demande un retour à 1991...
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Le 31 octobre 2021 à 17h42
Modifié 1 novembre 2021 à 8h12Près de 48 heures après l'adoption de la résolution 2602 du conseil de sécurité au sujet du Sahara, l'Algérie est sortie de son silence. Un timing qui tranche avec l'engagement sismique du pays voisin, en faveur du polisario avant le vote de cette résolution.
Vendredi 29 octobre 2021, siège de l'ONU, New York. Quelques minutes après le vote de la résolution onusienne qui conforte, totalement, le Maroc et constitue un cuisant échec pour l'Algérie, Omar Hilale donnait une conférence de presse dans l'immeuble de verre de Manhattan.
Le représentant permanent du Maroc était interpellé au sujet de la position algérienne. Avant le vote, l'Algérie avait annoncé par courrier officiel à l'ONU (conseil de sécurité et secrétaire général), qu'elle refuserait de s'impliquer, dans les futures tables rondes et qu'elle n'accepterait que des négociations directes Maroc-polisario en vue d'un referendum.
"Que va-t-il se passer maintenant, puisque l'Algérie va refuser les tables rondes demandées par le conseil de sécurité?", s'interroge un journaliste.
Omar Hilale: "Il y a la posture et il y a les décisions. Il ne faut pas tenir compte des déclarations mais des décisions. Attendons et voyons ce qui va se passer".
Les faits lui dont donné raison. Dans son communiqué publié ce dimanche 31 octobre à 13H, en réaction à la résolution du conseil de sécurité, l'Algérie semble marcher sur des œufs. Le communiqué ne contient aucune mention du refus algérien de participer aux tables rondes. Bourita avait, d'ailleurs, expliqué que désormais, il s'agit d'une affaire entre l'Algérie et la communauté internationale.
L'Algérie a donc réagi, en annonçant qu'elle ne soutiendra pas la résolution "partiale" adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU et qu'elle regrettant l'approche "fondamentalement déséquilibrée" consacrée par ce texte qui "manque cruellement de responsabilité et de lucidité". L'Algérie veut revenir à la résolution de ... 1991, et gommer toutes les résolutions onusiennes accumulées, depuis cette date...
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!