Après la réunion avec le ministre du Tourisme, qui a lieu lundi 17 juin, c’est au tour du chef du gouvernement de recevoir, aujourd’hui, la FNAVM pour tenter de trouver une solution qui minimiserait les préjudices subis par les agents de voyages suite à la réduction du quota des pèlerins de l’omra du ramadan, imposée par les autorités saoudiennes à 20 jours du début de l’opération.

Lundi, tous les agents de voyages attendaient avec impatience le bilan de la réunion avec Lahcen Haddad, tant l’enjeu est grand. Mais l’espoir s’est vite dissipé : « Le ministère nous a proposé d’établir une étude analysant les éventuelles pertes, ce qui ne constitue pas un signal positif», nous confie une source autorisée au sein de la FNAVM.

A cause des travaux à la Mecque visant à agrandir la mosquée Al Haram – selon la version officielle -, l’Arabie Souadite a établi, cette année, le quota des pèlerins marocains à l’omra à 15.000, contre 55.000 en 2012. Une décision qui fait beaucoup de mécontents parmi les agences de voyages, qui ont déjà effectué les réservations nécessaires, ainsi que parmi les pèlerins, qui, après avoir payé une bonne partie des frais, se verront subir une nouvelle sélection, à quelques semaines de l’omra. Certains se posent même des questions quant à la nouvelle méthode de « tri ».

« Deux préjudices résultent de cette réduction inopinée : un préjudice pour le pèlerin qui, en plus de voir sa chance d’accomplir l’omra s’amenuiser, devra demander à son agence de voyage de le rembourser, laquelle devra demander, à son tour, le remboursement des frais encaissés par la compagnie aérienne et par l’hôtel », a déclaré à Médias 24 Omar Sabri, président de la FNAVM.

Mais outre cette baisse du quota, et de la durée de séjour de 30 à 15 jours, les autorités saoudiennes ont décidé aussi de réduire de 20% le quota relatif au haj. La réunion d’aujourd’hui avec le chef du gouvernement ne concerne, toutefois, que la réduction du quota des candidats à l’omra.