Chabat : Abdelilah Benkirane va tomber comme Morsi mais par les urnes
Le leader de l’Istiqlal Hamid Chabat a comparé Abdelilah Benkirane au président égyptien Mohamed Morsi et Alger qui «occupe les provinces du Sahara oriental marocain», lors d'une réunion du comité exécutif de l'Istiqlal, qualifiée d'importante ou décisive de source proche du parti.
Chabat : Abdelilah Benkirane va tomber comme Morsi mais par les urnes
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Jamal Amiar
Le 9 juillet 2013 à 7h32
Modifié 9 juillet 2013 à 7h32Le leader de l’Istiqlal Hamid Chabat a comparé Abdelilah Benkirane au président égyptien Mohamed Morsi et Alger qui «occupe les provinces du Sahara oriental marocain», lors d'une réunion du comité exécutif de l'Istiqlal, qualifiée d'importante ou décisive de source proche du parti.
Samedi 6 juillet, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI) Hamid Chabat a comparé le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane du Parti de la Justice et du Développement (PJD) au président égyptien déchu Mohamed Morsi en l’invitant « à tirer les leçons de sa chute ». Devant plusieurs centaines de militants et de sympathisants à Bouarfa (Province de Figuig, 270 km au sud d’Oujda) brandissant des portraits du leader istiqlalien, Chabat a parlé de Benkirane et de l’Egyptien Morsi comme « liés par des relations personnelles et un programme ». Dans une déclaration à Chouftv.ma, Chabat n’a pas hésité à affirmer que « la fin de Morsi signifie la fin de Benkirane ».
Lors de ce meeting à Bouarfa, Hamid Chabat était notamment accompagné de l’ancien ministre de l’Habitat Taoufiq Hjira, lui-même originaire de l’Oriental. Le lendemain dimanche 7 juillet, les deux hommes ont inauguré au son de la fanfare et de troupes musicales le nouveau siège régional du PI.
Faire tomber Benkirane par les urnes
Sur le thème du retrait de l’Istiqlal de l’actuelle coalition gouvernementale, le leader de l’Istiqlal a semblé légèrement modifier la position de son parti puisqu’il aura indiqué que « la chute du gouvernement interviendra par la voie des urnes, par la démocratie » a-t-il insisté, indiquant que « le Maroc avait un Roi et une constitution ».
Le PI menace depuis le 10 mai dernier de faire tomber l’actuelle majorité gouvernementale constituée du PJD, du PI ainsi que du Mouvement populaire (MP) et du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Le PI compte 6 ministres au sein de ce gouvernement dont les détenteurs des portefeuilles de l’Economie et des finances, l’Enseignement secondaire et le ministère délégué aux Affaires étrangères.
Mais pour que de nouvelles élections puissent se tenir, il faudrait réunir au moins deux conditions. Qu’un des partis membres de l’actuelle majorité s’en retire et, deux, que le chef du principal parti de la majorité actuelle trouve aucun autre partenaire pour le remplacer. Selon des sources proches de l’Istiqlal, c’est le RNI de Salaheddine Mezouar qui serait le remplaçant pressenti, information démentie à Médias 24 par une source autorisée du RNI.
Tindouf, Béchar, Hassi Beida
Mais à Bouarfa, la politique de Benkirane et le futur de la coalition gouvernementale n’ont pas été les seuls thèmes de l’intervention du leader istiqlalien. L’autre thème a été constitué des relations maroco-algéro et le rappel d’anciennes revendications du parti de Allal El Fassi sur « la récupération des provinces du Sahara oriental marocain, notamment les provinces de Tindouf, de Colomb Béchar et Hassi Beida ». Chabat a accusé les services algériens « d’occuper les territoires et de s’adonner au vol du bétail ».
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!