L’ Istiqlal annonce dans un communiqué, l’exclusion de 31 personnalités membres de son conseil national.

Le communiqué précise  qu’ils sont considérés comme exclus de facto du parti. En théorie, ils seraient démissionnaires mais dans les faits, c’est bel et  bien d’une exclusion qu’ il s’agit.

Voici les 31 noms:

Abdelhak Tazi, Hani El Fassi, Awatif El Fassi, Anas Bensouda, Nouredine Doughmi, Mohamed Ramdaoui, Jirya Hajji, Hamdoune Hassani, Nouredine Grimal, Mustapha Benmansour, Mohamed Fakhiri, Hassan Sentissi, Mounir Balafrej, Tarik Bahrir, Mustapha Nachit, Abdelhak Tazi, Mohamed Dahbi, Aziz Filali, Abderafir Ghallab, Hassan Khorani, Hicham Abdellaoui, Moulay Mohamed Khalifa, Allal Mahnine, Latifa Bennani Smirès, Ahmed Djouli, Hibatou Mal Aynine, Samira Koureich, Mohamed Al Hazzar, Mohamed Mellouki, Mohamed Ousfour et Allal El Fassi.

Chabat a eu recours à un artifice juridique qui permet de les forcer à démissionner en utilisant  un article des statuts du parti. Celui ci prévoit que tout membre du conseil national est considéré comme démissionnaire de facto s’il s’absente trois fois de suite des sessions du conseil national.

Il s’agit en fait d’une expulsion du parti de l’Istiqlal de membres historiques qui ont choisi la voie de la contestation en créant le courant Bila Hawada anti-Chabat. Le chef de file de ce courant associatif, Abdelouahed Al Fassi confie à Médias24 qu’il s’agit d’une vendetta et de règlements de compte précipité. Il souligne que si l’on devait respecter à la lettre cet article, sur les 1.000 conseillers nationaux pas moins de 100 membres du conseil national devraient être déchus de leurs fonctions.