Casablanca. L’USFP accuse les gestionnaires actuels
Lors d’une rencontre à Casablanca, le parti de la rose semble déjà préparer sa campagne électorale pour les communales. Le parti dresse un tableau noir de la gestion actuelle de la ville, sans pour autant proposer des solutions concrètes pour sortir de “la crise”.
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Omar Radi
Le 13 juin 2014 à 17h13
Modifié 13 juin 2014 à 17h13Lors d’une rencontre à Casablanca, le parti de la rose semble déjà préparer sa campagne électorale pour les communales. Le parti dresse un tableau noir de la gestion actuelle de la ville, sans pour autant proposer des solutions concrètes pour sortir de “la crise”.
A la conférence d’ouverture du congrès de l’Union socialiste des forces populaires de la région du Grand Casablanca, les dirigeants du parti ont choisi la gestion de la chose locale de la métropole comme cheval de bataille.Ainsi, tous les aspects de la gestion et de la gouvernance de la ville ont été passés au vitriol. Le parti n’accuse plus les lobbies de l’immobilier d’influencer la prise de décision. Pour lui, les lobbies ont déjà pris le pouvoir. Et ça, c’est le président de la commune urbaine de Sidi Belyout , Kamal Dissaoui, qui le dit. Selon Dissaoui, le mode de scrutin y est pour beaucoup. “ On ne vote jamais pour un programme, mais pour des personnes. Et ce mode de scrutin favorise la corruption et l’achat des voix “ tacle-t-il. Dissaoui accuse les autorités d’avoir affaibli l’USFP à cause de son opposition aux prédateurs immobiliers. “On n’a plus que deux sièges au Conseil de la ville. C’est la conséquence de notre politique sans tolérance envers les lobbies et la corruption ” ajoute-t-il.
“On ne veut pas un programme politique, avec une vision globale pour la ville, portée par ses aspects sociaux” explique Dissaoui, “les instances de gouvernance actuelles de Casablanca, telles qu’elles ont été élues, ne feront que reproduire les valeurs qui ont toujours caractérisé la gestion des villes, c’est à dire la corruption, et l’influence des groupes de pression”.Par ailleurs, le président de la Commune de Sidi Belyout a accusé deux vice-présidents actuels du Conseil de la ville d’avoir des contrats de travail avec la Lydec. “Un conflit d’intérêt frappant, d’autant que l’un des deux se trouve être la personne chargée du contrôle du contrat de gestion déléguée” poursuit Dissaoui.
Par ailleurs, pour l’USFP, l’approche sécuritaire qui prévaut aujourd’hui à Casablanca ne produira que des effets indésirables, et le mode actuel des élections doit changer. Comment ? L’USFP ne répond pas à la question. “ Nous avons réuni un groupe d’experts du parti qui sont en train d’élaborer notre programme pour la ville de Casablanca, que nous diffuserons bientôt” promet Hanane Rihab, membre du Bureau politique du parti.