“Régionalisation arriérée”, selon l'Istiqlal
A moins de trois semaines du deadline imposé par le ministère de l'Intérieur aux partis politiques, pour qu'ils formulent leurs recommandations sur le premier avant-projet de loi dans le cadre de la régionalisation avancée, l'Istiqlal exprime ses critiques.
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Reda Zaireg
Le 10 juillet 2014 à 12h56
Modifié 10 juillet 2014 à 12h56A moins de trois semaines du deadline imposé par le ministère de l'Intérieur aux partis politiques, pour qu'ils formulent leurs recommandations sur le premier avant-projet de loi dans le cadre de la régionalisation avancée, l'Istiqlal exprime ses critiques.
Le parti de la Balance a organisé, le mardi 8 juillet, une journée d'étude pour débattre du projet de loi sur la régionalisation avancée.
Parmi les invités, les députés istiqlaliens de la Chambre des conseillers, ceux de la Chambre des représentants, ainsi que des militants et des cadres du parti.
Mohamed Al Ansari, président du groupe istiqlalien de la chambre des conseillers, estime que "ce projet de loi ne satisfait pas aux attentes du peuple marocain, ainsi que les ambitions des partis politiques", poursuivant que "beaucoup ont remarqué qu'il dénote un net recul sur certains points (...) et renforce l'emprise administrative sur le président du conseil régional. (...) L'acception de ce projet de loi, tel qu'il est actuellement, signifie que le Maroc n'avancera pas".
Hamid Chabat, dont l'allocution d'ouverture a été lue par Bouamer Tighouan, membre du comité exécutif du parti, juge que le projet de loi proposé par le gouvernement "appartient à un passé avec lequel les Marocains veulent trancher. Un passé de centralisation excessive, et de contrôle étatique de la collectivité territoriale".
"Le débat sur la région ne peut pas être rattaché à un projet faible, hanté par le souci du contrôle. (...) Il doit avoir comme point de départ une question primordiale, celle du destin de la démocratie dans notre pays et le besoin de modifier la structure de l'Etat".
L'Istiqlal a déjà exprimé, précédemment, son insatisfaction de la première mouture de l'avant-projet de loi sur la régionalisation avancée, que Chabat nomme "le projet de loi sur la régionalisation arriérée".
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