Les créances en souffrance atteignent 50 milliards de DH en juillet !
Légère reprise des crédits à la consommation, baisse des crédits à la promotion immobilière et poursuite de l’augmentation des créances en souffrance (+26% en un an). Tels sont les derniers indicateurs monétaires diffusés par Bank Al Maghrib.
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Omar Radi
Le 4 septembre 2014 à 11h13
Modifié 4 septembre 2014 à 11h13Légère reprise des crédits à la consommation, baisse des crédits à la promotion immobilière et poursuite de l’augmentation des créances en souffrance (+26% en un an). Tels sont les derniers indicateurs monétaires diffusés par Bank Al Maghrib.
Entre juillet 2013 et juillet 2014, les créances en souffrance se sont aggravées de plus de 26%, pour s’établir à 50 milliards de DH, ramenant le taux de créances en souffrance à 6,6% de l’ensemble des créances. C’est ce que nous renseigne le dernier document rendu public par Bank Al Maghrib, portant sur les indicateurs monétaires clés de l’économie marocaine.
Dans le détail, la part des ménages dans ces impayés représente plus de 22 milliards de DH, en évolution de 25% par rapport à juillet 2013. Celle des entreprises ont progressé de 20% pour atteindre 26 milliards de DH. Quant aux banques et assurances, elles ne représentent que 674 MDH.
Cette évolution s’inscrit dans un contexte où, à côté de la montée des risques, les opérateurs économiques plus réticents, reportent toute décision d’investissement dans l’immédiat, limitant la croissance des crédits d’équipement à 0,9% par rapport au début de l’année 2014. Au même titre que les crédits immobiliers qui, eux, n’ont évolué que de 1,4%, tirés vers le haut par les crédits accordés aux particuliers, alors que ceux destinés à la promotion immobilière ont chuté de 5,9% sur la même période.
Toujours selon les chiffres de la Banque centrale, l’encours des créances bancaires à l’économie a quasi-stagné, à 755,11 milliards de DH, et ce sont les crédits à la consommation et les comptes débiteurs qui ont empêché sa décroissance.