Samir: pas de décision sur la fixation de la mise à prix
Ce lundi 2 janvier 2017, l’affaire Samir reprend au tribunal de commerce de Casablanca. Le juge commissaire de la liquidation de la Samir, a réuni le syndic et les contrôleurs pour un échange au sujet du lancement du processus de liquidation et du niveau de mise à prix qui doit être fixé.
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Abdelali El Hourri
Le 2 janvier 2017 à 12h51
Modifié 2 janvier 2017 à 12h51Ce lundi 2 janvier 2017, l’affaire Samir reprend au tribunal de commerce de Casablanca. Le juge commissaire de la liquidation de la Samir, a réuni le syndic et les contrôleurs pour un échange au sujet du lancement du processus de liquidation et du niveau de mise à prix qui doit être fixé.
Au cours de la précédente audience, le mercredi 28 décembre 2016, le syndic avait transmis une lettre d’intention signée par un cabinet d’avocats italien, affirmant l’intérêt d’un de ses clients pour acquérir l’ensemble du groupe Samir à 31 milliards de DH.
Ce montant est nettement supérieur à l’évaluation réalisée par des experts marocains.
Ce lundi, le tribunal n’a pas pris de décision et a fixé une nouvelle audience, le 9 janvier.
La décision est difficile à prendre et les points de vue à l’audience de ce lundi, divergeaient.
Le syndic a demandé que le montant de l’offre soit adopté comme prix plancher dans le cadre de la liquidation.
Les autres intervenants ont demandé des garanties de la part du cabinet italien qui a manifesté l’intérêt de son client. Ce cabinet n’a pas transmis le nom du client final.
Certains ont émis des réserves plus ou moins fortes.
Si l’intention du cabinet italien est sérieuse et crédible, la position du syndic est bonne. Il est normal d’aligner la mise à prix sur ce niveau.
S’il s’agit d’une offre peu sérieuse, il y a un risque, celui d’effrayer de vrais acquéreurs en remontant la mise à prix à un niveau trop élevé.
A ce stade, il est impossible de savoir si la démarche du cabinet italien est sérieuse et crédible ou non.
Le syndic Mohamed El Krimi semble avoir des éléments complémentaires qu’il a promis de transmettre durant la prochaine audience. Le juge commissaire a réaffirmé à plusieurs reprises, que la décision finale doit respecter obligatoirement la procédure légale et les intérêts des créanciers.
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