Sahara. Exposé de Köhler devant le Conseil de sécurité de l'ONU
Avant la réunion annuelle du Conseil de sécurité de l'ONU fin avril, les membres du conseil ont reçu mercredi 21 mars, l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU Horst Köhler. La réunion, à huis-clos, s'est déroulée en milieu d'après midi et a duré 1H20.
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A. S.
Le 21 mars 2018 à 21h57
Modifié 21 mars 2018 à 21h57Avant la réunion annuelle du Conseil de sécurité de l'ONU fin avril, les membres du conseil ont reçu mercredi 21 mars, l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU Horst Köhler. La réunion, à huis-clos, s'est déroulée en milieu d'après midi et a duré 1H20.
L'envoyé personnel qui a entamé son travail en octobre 2017, faisait son premier briefing aux membres du conseil. Il était accompagné du sous-secrétaire général Jean-Pierre Lacroix.
Selon les sources du service de presse, les membres du conseil de sécurité "ont exprimé leur plein soutien aux efforts de l'envoyé personnel Horst Köhler et salué ses récentes réunions bilatérales avec les parties et les pays des pays voisins pour relancer le processus de négociation avec une nouvelle dynamique et un nouvel esprit menant à la reprise d'un processus politique sous les auspices du secrétaire général".
"Ils ont souligné l'importance de maintenir un engagement constructif pour faire avancer le processus politique. Les membres du conseil ont exprimé leur préoccupation au sujet de la situation à Guergarate et rappelé l'importance du maintien du statu quo tel que mentionné dans le rapport du SG et, à cet égard, la nécessité de la mise en oeuvre complète de la résolution 2351".
Le contenu du briefing de Horst Köhler n'a pas été rendu public.
Les éléments ci-dessus obtenus du service de presse semblent indiquer que Köhler s'est contenté de décrire les contacts qu'il a eus et qu'il a qualifiés de "bilatéraux", ce qui donne raison à la position marocaine officielle selon laquelle les rencontres avec l'envoyé spécial n'étaient ni "négociations", ni "processus".
Le terme négociation figure bien dans les déclarations ci-dessus, dans l'objectif de relancer un processus politique. Cependant, ce souhait exprimé par les membres du conseil va se heurter à la position marocaine de principe: il n'y a pas de problème à lancer un processus de négociation si l'Algérie est présente autour de la table, car ce pays est partie au conflit.
Köhler va donc reprendre contact avec les différents pays de la région. Sur Guergarate, le Conseil de sécurité redonne raison à la position marocaine.
La prochaine étape sera la réunion annuelle du conseil de sécurité fin avril.