Les enseignants affiliés à 6 syndicats ont défilé jeudi 3 janvier dans plusieurs villes marocaines. A l’appel de la Fédération nationale de l'enseignement (FNE), une grève générale de 24 heures a été observée. 

"Cette grève intervient suite à l'échec du dialogue avec le gouvernement, qui doit trouver rapidement une solution à plusieurs dossiers en suspens, notamment ceux des enseignants contractuels et ceux classés à l'échelle 9", nous affirme Abderrazzak Idrissi, secrétaire général de la FNE.

Depuis le début de l'année scolaire en cours, les enseignants mulptiplient les mouvements de protestation. Ils réclament la révision de leurs statuts.

Parmi les revendications figurent les promotions des enseignants de l'échelle 9, bloquées depuis des années, ainsi que l'intégration des enseignants contractuels dans la fonction publique.

Le ministre de l'Education nationale, Saaïd Amzazi, avait affirmé que son département veillera à accélérer la cadence de la promotion des enseignants classés à l'échelle 9.

Les syndicats annoncent un taux de participation de plus de 90% à la grève du 3 janvier. Le ministère, lui, se garde de "polémiquer sur les chiffres" et se dit "prêt" au dialogue.

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