Paradoxe. Le RNI, perdant du nouveau quotient ?
Le nouveau mode de calcul du quotient électoral pénalise les gros scores et avantage les petits scores. Cela a été suffisamment dit. Alors, quid du cas du RNI ? A-t-il été pénalisé ? Et le PJD a-t-il été avantagé ?
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Réda Zaireg
Le 9 septembre 2021 à 13h08
Modifié 9 septembre 2021 à 14h38Le nouveau mode de calcul du quotient électoral pénalise les gros scores et avantage les petits scores. Cela a été suffisamment dit. Alors, quid du cas du RNI ? A-t-il été pénalisé ? Et le PJD a-t-il été avantagé ?
À Agadir Ida-Outanane,le dépouillement final donne le RNI gagnant avec 50.832 suffrages, suivi du PAM (14.135), de l’Istiqlal (8.170) et du PPS (7.091).Au nouveau quotient, ces quatre partis gagnent un mandat chacun. Avec l’ancienne méthode de dévolution des sièges, le quotient aurait été de 23.226 voix (total des suffrages valides exprimés : 92.907 / nombre de sièges : 4, arrondi à l’entier suivant).
Dans ce scénario, le RNI aurait remporté un siège au quotient, et aurait gardé un reste de 27.606 votes (50 832-23 226=27 606). Étant donné qu’aucun autre parti n’atteint le quotient, les trois sièges restants seront répartis au plus fort reste : le RNI dispose du plus fort reste (27.606), suivi du PAM (14.135) et de l’Istiqlal (8.170). Un second siège pour le RNI, donc, un seul pour le PAM, un seul pour l’Istiqlal et aucun pour le PPS.