Pétrole. Mme Benkhadra n'exclut pas des “découvertes majeures” dans le futur
Une vingtaine de sociétés pétrolières opèrent actuellement au Maroc, en partenariat avec l’Onhym. Des négociations sont en cours avec quatre autres compagnies internationales.
Pétrole. Mme Benkhadra n'exclut pas des “découvertes majeures” dans le futur
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admin
Le 26 septembre 2017 à 11h10
Modifié 11 avril 2021 à 2h43Une vingtaine de sociétés pétrolières opèrent actuellement au Maroc, en partenariat avec l’Onhym. Des négociations sont en cours avec quatre autres compagnies internationales.
A fin juin 2017, 340 puits ont été forés au Maroc, dont 43 en offshore, soit une densité moyenne de 4 forages par 1.000 km² contre 100 par 1.000 km² à l’échelle mondiale, a affirmé la directrice générale de l'Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym), Amina Benkhadra.
Bilan et perspectives optimistes
Des gisements productifs de gaz ont été découverts dans le bassin du Gharb et de gaz et condensat dans le bassin d’Essaouira, a rappelé Mme Benkhadra. Les récents travaux de forage réalisés sur la zone de Tendrara, située dans le bassin des Hauts Plateaux, ont également confirmé la présence de gaz naturel dans cette zone.
Entre 2016 et début 2017, trois puits d’exploration ont été forés dans la zone de Tendrara. L’évaluation de faisabilité économique du gisement est en cours, y compris la certification des réserves. La mise en production de cette découverte est prévue pour 2019.
En vue d'assoir le potentiel pétrolier de tout le bassin de Tendrara, l’Onhym et ses partenaires ont démarré, en août 2017, un programme d’acquisition de nouvelles données sismiques et gravimétriques, a relevé la DG de l'Onhym.
Pour ce qui est des gisements découverts dans l’onshore du bassin du Gharb, Mme Benkhadra a indiqué que bien qu'ils soient de petite taille, ils sont économiquement intéressants en raison de l’existence, sur place, d'un réseau de gazoducs avec plusieurs stations de séparation ainsi que la proximité de plusieurs industries de la province de Kénitra, ce qui permet de les rentabiliser.
Encouragée par ces résultats, la directrice générale de l'Onhym s'est dite optimiste quant à la possibilité de réaliser des découvertes majeures dans le futur.
Elle a signalé à cet égard que les prévisions budgétaires pour 2018 en termes d'investissement sont de l'ordre de 124 millions de DH pour l’ONHYM, contre près 1,34 milliard de DH pour les partenaires.
Durant la période 2017-2021, l’Onhym prévoit l’acquisition de 3.350 km de sismique 2D dans le nord du Maroc et dans les provinces Sud. Les partenaires de l’Office comptent au cours de cette même période acquérir 2.200 km de sismique 2D, 15.600 km² de sismique 3D et réaliser 24 forages d’exploration.
L'Onhym est déterminé à poursuivre, par ses moyens propres, ses efforts de mise en valeur du potentiel pétrolier des différents bassins sédimentaires notamment au niveau des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Rabat-Salé-Kénitra. Deux programmes sismiques 2D sont planifiés dans les deux prochaines années dans les provinces sud du Royaume portant sur 1.000 km et 1.500 km respectivement sur Le bassin de Zag (2018) et d’Al Haggounia (2019).
De leur côté, les partenaires de l’Onhym prévoient en 2018 l’acquisition de 1.755 km de sismique 2D, essentiellement sur Tendrara, 5.200 km² de sismique 3D sur Boujdour offshore et le forage de quatre puits d’exploration dont un en offshore.
(Avec MAP)
Lire aussi: Round up. Sound Energy, Tendrara… du gaz et des promesses
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